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Le Japon selon Rémi
22 juillet 2010

Vacances partie 3 : Takayama et Festival à poil

Dernière étape de notre voyage du mois d’avril (il y a déjà 3 mois…) : Takayama. Une partie de la vieille ville est encore en état, et on peu donc se promener dans des rues bordées de boutiques ou restaurants dans des maisons en bois.

J’ai été impressionné par le nombre de spécialités de la ville : le bœuf de Hida (viande de bœuf « niveau 5 », comme le bœuf de Kobé), les sobas, la miso, les Sanbobo (des petits « poupées » rouge, qui sont aussi dérivées en Hello Kitty, Doraemon…), le sake (avec pleins de brasseries), l’artisanat du bois…

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En arrivant à l’hôtel, la patronne nous a conseillé d’aller voir le festival de Fukuyama pas très loin, qui avait justement lieu le soir même : le Hadaka matsuri, littéralement festival nu !

Sur place, pleins de 屋台yatai - stands de bouffe et de jeux pour les enfants, et pleins de gens. Les événements de la soirée débutent par une procession chars, chacun tiré par une dizaine de personnes.

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En se promenant dans les rues on croise plusieurs groupes de jeunes en caleçons rassemblés autour d’un feu en train de boire du saké pour se donner du courage.

Peu après, ils se vont sur la place principale, où se trouve un autre char avec un tambour, avec des sortes d’énormes « coton tiges » ! Ils commencent à chauffer la foule en criant « osse ! osse !», et ils montent (plus ou moins facilement) sur le ventre en haut des coton tiges, qui sont tenus verticaux par le reste de leur équipe resté au sol.

Ca dure quelque temps, puis les anciens font un discours, et 2 personnes se font attacher assises sur le tambour du char.

Et la, ca dégénère… Ca ressemble à une féria, sauf que tout le monde est sur la course des « taureaux » et que les taureaux sont en fait les groupe de jeunes « à poil » qui courent dans tous les sens en portant les coton tiges horizontalement sur leurs épaules, au son du tambour, en compressant la foule contre les barrières à un point où ca devient même franchement dangereux… Du coup on est bien content de réussir à s’échapper pendant un moment d’accalmie.

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